Juliette PÉLISSIER,

CÉRAMISTE À LUGNY,

Une céramiste a récemment installé son atelier de poterie au bourg, rue de Maçon. Un peu plus d'un demi-siècle après Jacques Gabriel Jeandet, Lugny renoue ainsi avec l'art de la céramique.
 

Extrait du bulletin municipal de Lugny de décembre 2007


C'est totalement par hasard, par l'intermédiaire d'une amie installée à Bourgvilain (en fait, l'un de ses anciens professeurs), que Juliette PELISSIER, née en région parisienne et dont les origines familiales sont ancrées dans le Sud-ouest, a découvert le Maçonnais. Tombée sous le charme, elle s'est rapidement mise en quête d'une maison de caractère qu'elle espérait trouver en Tournugeois, en Haut Mâconnais ou en Clunisois.
  En  2002,  son attention se porte sur une belle maison à galerie mâconnaise construite à Lugny, rue de Maçon, à deux pas de la maison ayant abrité dans les années vingt et trente l'atelier de Jacques Gabriel Jeandet (ce qu'elle ignorait alors).

 Juliette PELISSIER a commencé à travailler la poterie à l'âge de dix-neuf ans. Passant chez quatre potiers qui lui ont transmis leurs savoir-faire, elle s'est formée "sur le tas", aucun diplôme n'existant alors pour sanctionner ce type de formation. Naturellement, de nombreuses rencontres sont venues enrichir ses connaissances et nourrir sa passion, notamment celle de frère Daniel de la communauté œcuménique de Taizé, spécialiste reconnu des émaux.

Juliette PELISSIER travaille principalement le grès, matière qu'elle tournait encore beaucoup il y a quelques années mais qu'elle travaille de plus en plus "à la plaque", ce qui lui demande moins d'efforts (il lui est arrivé de tourner des pièces dépassant les vingt-cinq kilogrammes...).

 Elle privilégie toutefois une technique de cuisson bien particulière, celle du Raku, méthode japonaise visant à obtenir de fines craquelures à la surface de la céramique.   La méthode consiste à retirer brusquement en fin de cuisson les poteries du four (où elles ont été portées après de mille trois cents degrés...) afin de provoquer le choc thermique qui causera le précieux craquellement à la surface des pièces. Cette méthode, simple dans son principe, est extrêmement délicate, et la casse jamais vraiment inférieure à cinquante pour cent...

 Elle s'est toutefois diversifiée et travaille aussi des pièces moins "exotiques", inspirées de ce qui se fait en France : des pots, des vases, des pichets, des coupes... Comme elle apprécie aussi beaucoup les animaux, elle s'est récemment lancée dans la fabrication de petites figurines décoratives représentant les poules, vaches et autres animaux ...

.... Dans ses cartons, un projet de chambres d'hôtes et a même imaginé de mettre sur pied, en dehors de la saison touristique, des sessions de stages de poterie organisés sur plusieurs jours au profit des "passionnés". Juliette PELISSIER bénéficie d'une certaine renommée dans le monde assez fermé de l'ikebana.

Parlez-lui de ses contacts, de sa clientèle, et Juliette  vous répondra Japon, pays d'origine de l'ikebana, et États-Unis, pays où la céramique tient une place bien plus importante qu'en France.

.... Demandez-lui si elle est satisfaite de son installation dans la petite capitale du Haut Mâconnais et elle vous répondra que la région est très belle, que la richesse de son patrimoine est un plus indéniable et que les Lugnisois n'ont pas de leçons à recevoir des citadins en matière de courtoisie et d'hospitalité.


Juliette PELISSIER semble avoir trouvé sa place à Lugny. Puisse-t-elle y faire son nid et y trouver l'inspiration ! Nous lui souhaitons la bienvenue et le succès de son atelier. Un atelier qu'elle a baptisé du doux nom de "Terres de femmes" et qu'elle vous invite à venir découvrir.


Rédaction : F. LAFARGE Photos: G. BERTllAUD.

 

Extrait du journal de Saône et Loire du 15 Aout 2011


 

Lugny. Terres de Femme, c’est rue des Nonnes.
 Créations en un tour de main

 

La potière à son tour.  Photo F. M. (CLP)

La potière présente ses pièces. Photo F. M. (CLP)


Après l’atelier de Malaurie Auliac, découvrons celui de Juliette Pélissier, la potière de Lugny.

Voici plus de deux ans que Juliette a posé ses tours et son four dans cette bâtisse du XVIII e siècle, en bordure d’une des plus anciennes rues de Lugny.
Un bâtiment rénové avec goût, abritant son atelier et sa salle d’exposition où sont présentées ses poteries.
Formatrice en écoles d’arts plastiques dans la région parisienne, après un apprentissage auprès de maîtres potiers qui font référence, tels Héléna Krug ou Gilles Duru, elle a parfaitement assimilé les techniques, à commencer par celle du raku qui demande des cuissons aux environs de 1 300° C.

Si elle imagine aussi des pièces uniques et des contenants pour Ikebana, la potière présente également des pièces polies, des grès émaillés aux teintes très travaillées, s’accordant parfois quelques fantaisies à l’image de ses délicieuses poules, abordant par ailleurs la porcelaine et un peu de faïence pour compléter sa gamme.

Des pièces uniques

Si elle avoue préférer travailler en « pièces uniques », Juliette tourne aussi quelques séries car elle est présente régulièrement sur certains marchés et expose en des lieux choisis. Et puis, la passion de l’enseignement revenant, Mme Pélissier envisage de proposer des stages à partir de cet automne.

Renseignements au 03.85.33.04.72 ou sur ce site.



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